Obscura / Gorod / Spawn of Possession / Exivious
Affiche en dents de scie…
(par Metallic)
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Moment : 29/03/12.
Lieu : Glaz’Art (Paris 19ème).
Le genre indiqué ici est générique, général et réducteur dans le sens où il ne s’agit pas que de Death Metal technique classique. Les quatre groupes de ce soir ont chacun leur propre style. Je dirais plutôt que ce jeudi au Glaz’Art nous avons à faire à une soirée de Metal à tendance plus ou moins technique.
Au sein de ce groupe, nous pouvons apprécier la présence de deux ex-membres de Cynic et de l’ex-batteur de Pestilence. L’ombre de Cynic plane au-dessus de leurs instruments mais ça n’est pas pour me déplaire, tout comme celle de Pestilence voir celle de Death.
La configuration reste classique sur scène : un batteur, un bassiste et deux guitaristes. Quatre musiciens qui arrivent sans mal à nous faire une démonstration de leur talent. Pendant 30 minutes Exivious va nous distiller un Metal des plus prometteurs et accrocheurs. C’est à la fois progressif, jazzy, technique, saisissant et le tout fait mouche dans le public.
Exivious s’avère être à mes yeux un groupe talentueux sans être pompeux. Ils arrivent à faire quelque chose de personnel avec ce côté instrumental et novateur. Le public en redemande. Vivement un vrai set, plus haut cette fois-ci dans l’affiche.
Une excellente première partie.
1) Ripple of a Tear
2) Waves of Thought
3) Asurim
4) Time and Its Changes
5) An Elusive Need
Mais sa place sur l’affiche de ce soir ne lui permettra pas de défendre ce nouvel album. En trente minutes, le groupe suédois joue la sécurité et préfère consolider ses acquis. Spawn of Possession préfère jouer principalement d’anciens titres de l’album « Cabinet » (2003) mais également de « Noctambulant » (2006). En effet, sur les dates françaises Gorod est au-dessus d’eux sur l’affiche alors que sur le restant de la tournée c’est l’inverse. C’est plutôt incompréhensible et nous sommes plusieurs à regretter cette décision. Comment profiter de ce grand groupe en trente minutes ? Pas évident mais j’essaie de pas en perdre une seule minute.
D’excellents musiciens font face au public dont le bassiste méchu, qui sort vraiment du lot. Ca joue vite et bien. La communication par contre n’a pas l’air simple avec le public. Le chanteur ne semble pas à l’aise mais heureusement le public répond tout de même présent. Sur album c’est très bon mais là sur scène c’est autre chose, un peu mou par moment je trouve. J’entends par là que le manque de présence scénique est plutôt flagrant, surtout pour le chanteur.
Le meilleur moment pour ma part est le morceau Lash by Lash, une claque sur scène. Spawn of Possession termine son set avec un guest au chant, le chanteur du groupe français Gorod. Cela fut improvisé au point que trouver un autre micro et le faire fonctionner ne fût pas simple. Ce problème réglé, nous assistons à un duo sans prétentions et pas parfait mais l’intention est là.
En voici d’ailleurs ma vidéo :
Je reste au final véritablement frustré, déçu de ne pas avoir entendu au moins un titre du dernier album. J’espère donc les revoir dans une meilleure salle avec un set plus allongé.
1) Swarm of the Formless
2) Hidden in Flesh
3) Spawn of Possession
4) Dead & Grotesque
5) Lash by Lash
6) Church of Deviance (avec Julien de Gorod)
On m’a prévenu à l’avance de la musique qu’ils vont jouer ce soir. Dès le début du set je suis immédiatement impressionné par le nombre de personnes du public venues voir le groupe français. La plus grosse affluence de la soirée, le Glaz’Art semble plein.
Fort d’un nouvel album « A Perfect Absolution » et d’une certaine notoriété, le groupe va enchaîner les titres avec rage et détermination, pour finir en apothéose, complètement vidé et en sueur. La set-list sera partagée entre les deux avant derniers albums et le dernier. Les musiciens jouent très bien avec encore une fois une préférence pour le bassiste que je trouve remarquable. Les autres musiciens, non pas qu’ils sont mauvais mais le batteur ne m’impressionne pas et encore moins le chanteur qui manque cruellement de coffre. Ce qui est regrettable car il a une forte présence sur scène, une grande qualité chez lui.
Le problème pour moi tient davantage de la musique car je n’accroche pas du tout. Je m’ennuie malgré l’énergie indéniable de Gorod. Ce n’est pas vraiment du Death Metal technique mais plutôt une sorte de mix entre le Death, le Thrash et le Hardcore avec trop de soli. Ces derniers sont joués systématiquement, la batterie est triggée, le chant presque inaudible… l’ensemble ne m’intéresse pas.
Ca transpire et ça bave, les femmes présentes ce soir ont l’air d’apprécier le concert de Gorod car elles slamment davantage que les hommes pendant le set du groupe. Le branlage de manches a l’air de faire effet.
Oui ils y mettent tout leur cœur du début jusqu’à la fin du concert mais je resterais sur mon impression principale, stoïque.
Au suivant !
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